Résumé :

Le XXe siècle est le siècle des bouleversements et de foisonnement des écoles et des mouvements littéraires et artistiques. Celles-ci annoncent la démarche de la littérature et surtout la poésie française vers une nouveauté. L’un des poètes français de l’époque qui a beaucoup contribué cette nouveauté poétique, c’est Pierre Reverdy.
Inspiré du cubisme, la poésie de Reverdy est composée de la réalité catastrophique de son temps et son idéal irréel. Elle est aussi pleine d’images et de thèmes différents, parfois opposés. Parmi eux, l’ombre et la lumière, deux notions qui jouent aussi un rôle principal dans la peinture. Par cette opposition, il crée une sorte de choc intellectuel et visuel sur la page, de même que les couleurs sur la toile. En effet, la lumière dans les poèmes de Reverdy est une série de notions péjoratives et mélioratives qui se présentent en corrélation avec l’absence ou la présence de la lumière.
Dans son œuvre poétique, il a profité d’un style révolutionnaire, d’une typographie irrégulière et d’un langage dépouillé afin d’exprimer ses idées et de développer les thèmes chers à lui.
Le symbolisme de l’ombre et de la lumière à travers Plupart du temps et Sources du vent, deux recueils de Pierre Reverdy, apparus dans une époque du désordre social, politique et artistique, sera la base de cette étude. Plupart du temps est une anthologie de poèmes choisis qui sont parus entre 1915 et 1922. Sources du vent, écrites pendant son séjour dans l’abbaye de Solesmes, présentent des sujets chers au poète après son ermitage. Ainsi, dans un premier chapitre, nous allons étudier brièvement le style, le monde poétique et la poésie picturale de Pierre Reverdy. Dans le deuxième chapitre, nous analysons le symbolisme de l’ombre, et, dans le troisième et le dernier chapitre, celui de la lumière.
 

Résumé:
L’univers féminin, l’objet de notre étude, contient l’expression des sentiments, des affections, des goûts, des plaisirs, des souffrances, des visions, des croyances et des points de vue féminins. Ce thème, dominant la plupart des genres poétiques, apparaît bien dans la poésie d’Anna de Noailles et de Forough Farrokhzad, deux poétesses contemporaines française et iranienne. En effet, elles manifestent leurs pensées, leurs sentiments et leurs sensations féminins par leur poésie. Ceux-ci se montrent bien à travers deux conditions opposées, le malheur et le bonheur. D’un côté, Anna et Forough souffrent de leur solitude et de leur désespoir en offrant les images des instants malheureux de leur vie personnelle et de leur société. De l’autre côté, en exprimant les situations agréables de la vie, elles manifestent leur espoir à l’avenir.
Alors, à travers une étude comparée, nous avons étudié les ressemblances et les différences de la pensée et des sentiments de ces deux poétesses dans la société française et iranienne de leur époque. Ainsi, dans le premier chapitre, nous avons étudié la place et le rôle de nos poétesses dans la littérature de leur société. Aussi, nous avons jeté un coup d’œil sur leur monde poétique et leur style d’écriture. Dans le deuxième et le troisième chapitre, nous avons essayé de montrer l’expression des sentiments du malheur et du bonheur à travers les situations désagréables ou plaisantes de la vie de la société.
 

Résumé
L’amour est un thème essentiel en littérature et y apparaît sous des formes différentes. L’amour peut être maternel, paternel, fraternel, entre un couple homme-femme ou même divin, etc. C’est un élément important, si bien qu’il est impossible de le déconsidérer ou de le mettre de côté et continuer à vivre.
Dans ce mémoire, nous avons essayé de définir l’univers de l’amour à travers deux recueils de deux poètes de différents pays : Les Yeux d’Elsa de Louis Aragon et le Divân-e Shams-e Tabrîzî de Rûmî. Nous avons rencontré deux sortes d’amour : l’amour humain chez le poète surréaliste et l’Amour divin chez le poète mystique. Il y a des changements essentiels dans la vie de tous les deux poètes avec l’arrivée d’une personne : Elsa Triolet pour Aragon et Shams Tabrîzî pour Rûmî. Ces deux personnes bouleversent la vie et la pensée de nos poètes. Ainsi, dans un premier chapitre, nous avons étudié la place des deux poètes dans la littérature française et la littérature persane. Nous avons jeté un coup d’œil sur leur vie et leur univers poétique. Dans le deuxième chapitre, nous avons défini le sens et l’importance de l’amour chez les deux poètes, ce qui nous a conduit à découvrir deux êtres aimés d’une nature complètement différente l’un de l’autre : bien-aimée humaine et Aimé divin. Dans le troisième et le dernier chapitre, nous avons découvert l’union amoureuse à travers les deux recueils poétiques de nos poètes. En effet, c’est dans l’union amoureuse que l’univers des poètes se transforme et prend des caractéristiques propres et spéciales. A travers cette étude, nous sommes parvenus à définir l’univers de l’amour chez Aragon et Rûmî.
 

 Vendredi ou les Limbes du Pacifique est le premier roman de Tournier en 1967 qui lui remporte le Grand Prix du roman de l’Académie française. La version du même roman pour enfants est intitulée Vendredi ou la Vie Sauvage qui porte aussi quelques éléments de sa vraie vie.
Les thèmes principaux du roman sont l’univers, la société, la nature et la civilisation. L’histoire de ce roman se déroule dans une île déserte d’abord. Mais, elle est habitée ensuite par les deux personnages : Robinson, homme civilisé, et Vendredi, homme Araucan. En utilisant des provisions du bateau naufragé et les éléments naturels de l’île et en s’appuyant sur ses expériences du passé, Robinson essaye d’administrer cette île. Vendredi lui montre l’harmonie avec la nature.
Dans ce mémoire, nous essayons de démontrer que, à travers le roman de Tournier, comment une civilisation est formée dans une île abandonnée. Pour l’obtenir, nous abordons le sens de la civilisation. Ensuite, nous étudions les caractéristiques de la civilisation occidentale et la vision de Tournier sur la civilisation. Enfin, nous analysons les rôles des personnages et leurs besoins matériels et spirituels qui forment une civilisation.

Résumé
Le XIXe siècle, c’est le siècle des bouleversements politiques, littéraires et artistiques, ce qui apparaît dans la majorité des œuvres littéraires de cette époque. Le Père Goriot, grand roman réaliste du XIXe siècle, écrit par Honoré de Balzac, en est un des meilleurs exemples. Dans ce roman, l’écrivain décrit le XIXe siècle avec ses espaces populaires et privés. Mais, c’est surtout la pension Vauquer qui apparaît comme une microsociété hiérarchisée des classes sociales. Puisque l’étude de l’espace ne peut se compléter que par l’étude du temps qui s’y écoule, nous faisons, dans ce travail de recherche, une étude simultanée de l’espace et du temps dans ce roman de Balzac. Soit réel, soit irréel, l’espace balzacien apparaît par beaucoup de détails. Le temps peut être réel ou irréel suivant l’espace réel ou irréel. De ce point de vue, l’espace balzacien dans Le Père Goriot nous donne la possibilité de mener à bien notre étude sur l’espace et le temps réels et leurs rapports mutuels avec les personnages du roman. De plus, l’espace et le temps irréels aussi jouent leur rôle dans ce qui a des rapports avec les rêves et les projets des personnages pour l’avenir. C’est ainsi qu’après avoir vu, dans le premier chapitre, l’importance de Balzac et son roman dans la littérature française du XIXe siècle, nous étudions, dans le deuxième chapitre, l’espace et ses caractéristiques dans Le Père Goriot. Le troisième chapitre est consacré à l’étude du temps dans ce roman.